En ces temps d’incertitude et pour cette toute nouvelle année qui s’annonce, je vous propose un retour aux sources avec l’album qui a marqué mon enfance tout comme Amélie-Les-Crayons m’accompagne dans ma vie d’adulte et cela depuis les premières notes de « Petit Caillou ». Cet album, ce sont les Fabulettes en couleur d’Anne Sylvestre. Même toute petite, j’étais captivée par la beauté et la variété des rythmes et des musiques. Plus tard, j’ai saisi l’importance de ses paroles qui sont toujours d’actualité aujourd’hui. Car ces fabulettes parlent de la tolérance et de l’ouverture aux autres, rien de moins. Ces mots, portés par une voix douce et tendre désormais familière restent gravés dans mon cœur et cela pour longtemps.
L’album s’ouvre sur « Café au lait » avec ces paroles « Café au lait, tous les enfants sont faits de lait, de grenadine ou bien de thé … Ce qu’ils n’empêche qu’ils aient tous (une) belle frimousse ». Cette chanson parle des racines, de la parentalité, des différentes couleurs qui se mélangent et d’autres différences entres les gens. C’est beau, c’est tendre.
« Les p’titouts » parle de l’arrivée du nouveau bébé dans la maison. Au début, les inconvénients puis les beaux avantages que procure une fratrie.
« La petite rivière » … De l’autre coté du temps, je me suis souvenue de la douceur de cette chanson. Petite, elle m’apaisait. Le hautbois et les chœurs des enfants subliment ces paroles universelles : « Il est d’autres rivières, d’autres ruisseaux, d’autres enfants qui leur vie toute entière vivent différemment. Mais cette différence il ne faut pas en avoir peur car tous ils chantent et dansent avec le cœur ».
« Une chanson c’est » .. comment définir une chanson ? C’est ce que propose de faire Anne Sylvestre face à des enfants peu coopératifs. C’est très amusant.
Ensuite « la marelle » est un peu nostalgique. Une marelle délaissée seule sur un trottoir le soir pendant que les enfants regardent la télé et que le temps file …
Le défi, c’est de connaître « Cécile et Céline » par cœur. Une chanson sur les liens de parenté, les cousinages, les grands-parents. En bref, une autre chanson sur les racines.
« Chacun sa maison » est une autre chanson sur la tolérance. Différents types de maisons, différentes manières de vivre, autant de raisons pour ne pas fermer sa porte.
« Nono » est une chanson très forte sur le handicap. Avec ces mots qui me mettent les larmes au bord des yeux : « Tant qu’on nous aime comme on est on a pas honte. »
« Cécilou » est très amusante. Qu’est-ce qu’on a pu me la chanter, cette chanson-là ! D’ailleurs, c’est un de mes surnoms, mais chut. Ce qui est rigolo c’est que les refrains sont assurés par la propre fille d’Anne Sylvestre qui a de drôles de fréquentation.
« Les yeux fermés » parle des sensations et des émotions reliées aux couleurs. Une chanson belle et tendre, pleine de poésie.
Dans »Les sandouiches au jambon », la pauvre Anne Sylvestre énumère les bons petits plats qu’elle essaye de faire manger à une personne pas gastronome du tout.
« Il y avait un orme » est pleine de nostalgie. Elle parle de l’enfance qui file et des arbres qui meurent. A chaque fois que je l’écoute, j’en ai les larmes aux yeux.
Ainsi donc se termine mon petit voyage tout en couleur au pays de l’enfance. Un album qui se transmet de générations en générations.
1 janvier 2017 at 20 h 17 min
Voilà qui donne envie de fabulettes ! Mission réussie la nonne ! 😉 … Quel talent cette Madame Sylvestre . Tu as bien fait de poster cet article le lendemain de sa fête (… La St Sylvestre ! )
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