Ce qui me vient à l’esprit quand je pense à Sarah Mikovski, c’est un tourbillon de couleur rose et une bonne dose d’optimisme et même de poptimisme. Sarah Mikovski, c’est aussi un rafraîchissant grain de folie, une voix qui se ballade dans toutes les tonalités, et un pianet (une gamme de pianos électronique construite par la compagnie Hohner de Trossingen – merci de la précision sur le livret de l’album :)). A travers ses textes et ses mélodies entraînantes, elle nous parle d’amour, de rêves, de déboires amoureux mais toujours avec un humour ravageur.
L’album s’ouvre avec « Comment » qui est une virevoltante déclaration d’amour. « Tu s’rais le gars dangereux. Je serais la fille extrême. On en mettrait plein les yeux. Comment te dire que je t’aime ? »
Ensuite, on part pour « Bora Bora » à la poursuite d’un tourbillon de rêves. « Je veux chanter à Rio. Danser à Bora Bora. En cerf-volant, en canot, à quatre pattes, en pédalo, en laissant tout derrière moi. »
« Mes années folles » flirte avec la nostalgie,et on revit le temps d’un battement de cil la chute d’un ange. « J’ai perdu mon auréole. Et mes ailes s’étiolent. Et se déplient en vain. La faute à pas de bol »
Avec « Les hommes », Sarah confie sa difficulté à trouver un homme qui lui correspond. Et pourtant, elle a le choix. « Pourquoi pas un faf. Un gosse, un soldat. Un voleur, un traître un casseur, Un prêtre, pourquoi pas le dingue. Qui m’poursuit dans la rue ? »
Ah « François » … C’est fou ce qu’elle peut penser à lui. Et nous, on rit bien. « Je pense à François devant mes lentilles. Je pense à François en mangeant du pain. Je pense à François et mon coeur pétille. A l’idée d’y penser encore demain. »
« Là d’où je viens » nous dresse le portrait de deux mondes. Celui bien sombre d’un monde actuel plein de grisailles et d’inégalité et celui d’avant tout en lumière. C’est aussi et surtout un beau plaidoyer pour le vivre ensemble. « Mais quoi qu’il en coûte, nous n’avons pas le choix ! Soit il faudra trouver la voie pour vivre ensemble, Soit ensemble nous périrons à la foire aux canons des imbéciles et des nations. »
« Crois-moi mon amour », nous raconte l’histoire d’un coeur qui s’illumine puis retombe en hiver jusqu’au retour du printemps. « Puis un jour ordinaire quand je n’l’attendais plus, J’ai vu dans la lumière l’hirondelle revenue ! Elle a séché mes larmes, apaisé mon courroux. Et m’a demandé d’un air doux : Veux-tu reprendre le chemin ? »
A la fin des chansons, revoici la musique … Les sept chansons version instrumentale pour une invitation à chanter aussi, à prendre notre part d’optimisme et le réveiller aussi !
Un bel album qui fait voir la vie en rose !!!
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