Il y a un peu des Goonies, d’E.T, de X.files et de It de Stephen King dans cette série. Autant de petits bijoux qui ont ouvert pour moi une porte vers l’imaginaire et ne l’ont jamais refermée.
Dans les années 80, une créature s’échappe en pleine nuit d’un laboratoire secret. Au même moment, Dustin (Gaten Matarazzo), Will (Noah Schnapp), Mike (Finn Wolfhard) et Lucas (Caleb McLaughlin) terminent tardivement une session endiablée de Donjons et dragons. Alors qu’il rentre chez lui à vélo, Will disparaît. Pendant que le shérif Hopper (David Harbour) qui entretient des liens étroits avec Joyce Byers (sublime Winona Ryder) la mère de l’enfant disparu enquête, ses trois amis investiguent de leur coté. Ils tombent sur une étrange petite fille (Millie Bobbie Brown) qu’ils n’ont jamais rencontrée auparavant et qui a l’air perdue.
Ce que j’ai aimé en premier dans cette mini série de six épisodes, ce sont les personnages. Ce ne sont pas des héros, seulement des personnages confrontés à des situations qui les dépassent totalement. Et, belle prouesse : les héros sont des gamins mais restent tout de même crédibles. Ils jouent à Donjon et Dragons, ils écoutent de la musique dans des baladeurs, ils connaissent leurs touts premiers émois amoureux et surtout s’inquiètent pour leur ami perdu (et nous aussi d’ailleurs). Autour d’eux, on gère comme on peut la disparition. Certains se souviennent (comme Jonathan le frère de Will, mon personnage préféré entre tous, tout en pudeur et émotions, interprété par Charlie Heaton) d’autres enquêtent et d’autres encore n’arrivent pas à se résoudre. Au fil des épisodes, l’histoire des uns des autres est développée, découvrant des personnalités et des motivations complexes qui les rendent intéressants et pour la plupart attachants. Tout au long des épisodes, je me suis sentie tendue et à l’affut de ce qui pourrait advenir mais j’ai été aussi immensément émue par certaines situations.
Durant chaque épisode, le suspens est intense. Progressif au début, on est happé à mesure que le scénario bascule dans le fantastique. Si mes soirées avaient été à rallonge, je pense que j’aurais regardé les six épisodes à la suite sans me lasser tant j’avais envie de connaître la suite.
Pour ne rien gâcher, à l’heure où certains scénaristes surenchérissent à coups de gore et de sexe, Stranger Things suggère au lieu de montrer et préfère montrer les émotions qui se déroulent sur le visage des personnages plutôt que leurs seins.
Il y a aussi des références multiples dans cette série et sera bien malin ce qui arrivera à toutes les repérer. Petit indice : il y a des films, de la musique et même des romans … Je sais, ça ne vous aide pas beaucoup.
Dans tous les cas, au milieu de cette avalanche de séries insipides, Stranger Things fait du bien. Et cerise sur le gâteau la diffusion de la deuxième saison est prévue pour Octobre. En attendant, vous avez tout le temps de voir ou revoir les premiers épisodes !
17 mars 2018 at 21 h 07 min
La première phrase m’a totalement convaincue, je vais la regarder c’est certain ^_^
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17 mars 2018 at 21 h 19 min
Je te la conseille vivement 🙂
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