Aux temps lointains, lorsque la Chine côtoyait les légendes, Xiao Chen, fils d’un potier dont les porcelaines délicates sont appréciées dans tout l’empire rêve d’aventures. Un jour, il viole un interdit et attire sur lui la vengeance d’un Dieu. Le voilà affublé d’une tête de tigre. Banni de son village avec pour seul bagage l’ultime création que son père a façonnée à partir d’un rêve, il rejoint bientôt une troupe de théâtre ambulant. Parmi les artistes se trouvent Pieds-de-Cendre spécialisé en tours d’horreur et Brume de Rivière, petite fille aux allures de fée.

Venez découvrir ce conte beau et délicat à l’image des porcelaines dans lequel s’entremêllent drames, batailles épiques, amour et magie, tissés avec finesse par une brodeuse. Estelle Faye est une conteuse hors pair dont la plume ciselée nous transporte à travers les siècles.

Beaucoup plus qu’un récit de fantasy classique, Porcelaine puise sa source dans les légendes et l’imaginaire chinois. Les décors et les costumes sont décrits avec une telle précision qu’ils en deviennent tangibles. Nous voyageons de villes en villes avec la troupe de comédiens itinérants.

Devant nos yeux ébahis naissent des ombres menaçantes et des costumes de fête lumineux.

Je suis sortie de ce récit éblouïe et surprise d’être arrivée si vite à la fin du voyage. J’ai hâte de retrouver à nouveau cette auteure magnifique dans d’autres récits qui, je le sais, me transporteront de nouveau et me feront rêver.