Des fois, on se rend compte que l’enfance n’est jamais bien loin. Parce que même quand on a bien grandi (pas en taille, je dois malheureusement bien l’admettre), le nom de François Corbier fait opérer un retour en arrière. Donc en allant à la soirée, après avoir laissé mes monstres au baby-sitter, c’est à ça que je me suis préparée.
Yannick Aime (trio) a donné le ton avec des chansons tour à tour rigolotes et assez désopilantes s’accompagnant à la guitare et à la contrebasse. Jeux de scène, humour … Mention spéciale à la chanson « J’ai une copine qui … » qui a débridé les instincts créatifs. Un très chouette moment.
(Yannick Aime (trio) : cop. Léo Roullet-Marchand)
Et puis Corbier est arrivé. Chapeau noir, guitare et les yeux qui brillent de malice. En un tour de main, il nous a embarqués à travers son univers. Entre les brèves aux chutes rigolotes, des lectures issues d’un certain livre bleu, des chansons légères sur la vie d’artiste où transparaît une bonne dose d’autodérision. Mais aussi des chansons plus graves sur les dérives des religions, les attentats de Novembre. Et puis d’autres encore sur l’enfance. Sans anicroche, François Corbier a mis le public dans sa poche. A la fin, dans la toute petite salle d’A Thou bout d’chant, j’ai un peu eu l’impression de chanter autour du feu avec un vieux copain qui aurait emmené sa guitare.
(Et François Corbier : cop Léo Roullet-Marchand)
Et à la fin, pour prolonger la soirée, il a pris gentiment le temps de signer des autographes et de discuter en tout simplicité.
En l’écoutant, je me suis dit que oui : l’enfance n’est jamais bien loin. Mais j’ai aussi bien grandi (toujours pas en taille, malheureusement).
26 septembre 2017 at 5 h 44 min
(On a un peu discuté après le concert, je t’avais dit que je passerai voir l’article.)
Très bonne soirée, effectivement, aussi bien pour la première partie que pour la seconde. Seul point noir, la température élevée de la salle (certains diront aussi l’absence totale de réseau pour les portables, mais je verrais plutôt ça comme une bénédiction : aucune sonnerie de tout le concert !)
Mais moi qui ne suis pas habitué aux petites salles, le côté échange direct est très appréciable. Et je pourrai dorénavant me vanter que Corbier m’a fait un bras d’honneur devant 80 personnes, c’est pas tout le monde qui peut en dire autant !
Yannick Aime et ses compères étaient eux aussi très abordables, mais s’attendaient visiblement pas du tout à ça. L’un d’eux m’a dit que c’était la première fois qu’on leur demandait une dédicace, mais je sais pas s’il était sérieux ou non. En tout cas ils savaient pas quoi marquer, c’était marrant ^^
D’ailleurs, je dirais que c’est plutôt le trio Yannick Aime qui a mis le public dans sa poche. Pour Corbier, la salle était conquise d’avance, avec les trois-quarts (dont moi) qui connaissaient déjà les refrains, j’ai l’impression. Surtout que la seule chanson de l’époque Dorothée était « Plante un jardin » (une jolie chanson sur l’enfance mais pour tout le monde), toutes les autres étaient des chansons récentes (c’est-à-dire après 2000).
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26 septembre 2017 at 15 h 11 min
Hé, c’est cool d’être venu jeter un oeil !! Un bras d’honneur oui, tu es privilégié. 😉 Je connaissais à peine une chanson ou deux de Corbier avant de venir. C’était une super soirée. Et oui, Yannick Aime a aussi mis le public dans sa poche.
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