Tout un univers pour une artiste qui vit seule dans un immense manoir. Des morceaux aériens qui s’envolent et emportent avec eux l’imagination. Cette fois, l’ambiance de l’album est bleue comme un ciel infini, le bleu d’un tableau ou la mer immense.
« Sheperd Moons » : laissons le ciel se décolorer, prendre son manteau de nuit. Laissons les premières étoiles apparaître. Voici Venus, l’étoile du berger.
« Carribean blue » : Cette fois, les notes s’envolent emportées par les Vents que l’artiste invoque Zéphyr, Borée … Des rêves dans l’immensité bleue.
« How can I keep from singing ? » : demande Enya, dont la voix s’élève au-dessus d’une musique plus dépouillée dans laquelle on reconnaît un peu d’Amazing Grace ». Une prière au chant et à la musique qui guérissent et qui s’élèvent dans la lutte, face aux tyrans. « Alors que la tempête rugit fort/J’entends la vérité, elle vit/Et alors que les ténèbres me submergent/Il y a des chansons dans la nuit »
« Ebuae » Du gaélique. Un chant qui accompagne le labeur des femmes.
« Angeles » : Enya s’adresse aux anges, elle leur confie ses questions, ses doutes et ses prières.
« No holly for miss Quinn » : un morceau de piano dans le calme de l’aube ou du soir. Retour à la lumière ou murmure apaisant de fin du jour. Une invitation au silence et à la méditation.
« Book of days » : Les livres des jours est ouvert. Les moments défilent et les paroles passent de l’anglais au gaélique. Les moments se rejoignent et s’éloignent dans ce long voyage au delà de l’océan et du temps.
« Evacuee » : Des voix murmurées, l’orage, des trompettes de deuil. La chanson parle d’éloignement et d’au-revoir, de moments qui ne reviendront plus.
« Lothlorien » : Un morceau mystérieux. Une promenade à travers de grands arbres. Fugitivement apparaissent des lueurs fugitives. Est-ce le passage des Thuata de Danann ?
« Marble halls » : Une sorte de conte dans lequel l’amour transporte vers des halls de marbres et d’autres décors féériques.
« After ventus » : Une invocation aux vents que le latin rend presque magique. Zéphyr, Vent d’Afrique nous poussent jusqu’aux étoiles.
« Smaointe » : En gaélique, un chant d’absence, une prière à l’être aimé de demeurer toujours à nos cotés.
Un album aérien, indigo. Un appel au calme et en même temps une douce invitation au voyage …
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