Il était une fois, cinq enfants qui vivaient avec leur papa à l’écart du monde. Leur papa avait créé autour d’eux une sorte d’utopie. Il leur donna l’amour des livres, la soif d’apprendre et l’amour de la musique. Souvent, les enfants demandaient des nouvelles de leur maman soignée à l’hôpital pour troubles bipolaires. Mais un jour, celle-ci mourut et ses enfants voulurent aller lui dire un dernier « Au revoir ».
Il y a « Pride », il y a « Calendar Girls », il y a « Little miss sunshine » ou « Juno » et puis, il y a Captain fantastic. Un film qui fait du bien et donne le sourire. L’histoire raconte la confrontation de cette famille vivant en parfaite autarcie avec le monde autour. Le film, loin de pontifier de se moquer ou de comparer la vie sauvage et la civilisation s’intéresse plutôt à la confrontation des deux et propose un équilibre apaisé.
Captain fantastic raconte aussi l’histoire d’un père qui pensait avoir choisi le meilleur pour sa famille et qui se remet en cause. C’est aussi l’histoire d’enfants qui apprennent à grandir et qui confrontent les belles théories qui les animent au monde qui les entourent. L’histoire raconte aussi le chemin de deuil de cette famille atypique.
Les acteurs et même les plus jeunes interprètent les personnages avec justesse et tendresse. Ils sont tous différents et attachants et forment un tableau bigarré. Les images sont superbes et offrent souvent des magnifiques paysages. Les personnages quant à eux embellissent la grisaille par leurs vêtements aux multiples couleurs. La bande-son quant à elle est très variée, passant par des morceaux de classique à du rock en passant par des ballades des sixtees.
Captain fantastic est un film beau, mélancolique, doux et tendre. Dans toute cette grisaille, il fait vraiment du bien.
En bonus, la bande-annonce .
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