Ce jour-là, il ne fallait pas du tout louper le Kosh ! Surtout pas. Parce que pendant cinq jours, Kosh a travaillé comme un fou sur son spectacle. Et le résultat est mille fois à la hauteur.

Kosh est un human-beatboxer. Il reproduit des sons avec sa bouche. Une palette immense de sons qui vont du panda qui vomit à l’ascenseur en passant par des instruments de musique.

Kosh raconte donc sa vie où comment tout petit, il a vu son environnement se transformer en sons. Du piano qu’essayait de lui faire jouer sa grand-mère, à l’atelier de sérigraphie de son papa, au grand-frère amateur de métal. Avec beaucoup d’autodérision et de talent pour la narration, il évoque son parcours jalonné d’embûches qui l’a conduit au beatbox. Chaque péripétie a son accompagnement sonore ou musical. Grâce à une console et les effets de loop, des morceaux se créent.

En plus d’être génial au niveau beatbox, Kosh l’est aussi au niveau humain. Chaque fois qu’il en a l’occasion, il rebondit sur ce qui se passe dans la salle, incitant les spectateurs à prendre part à la fête. Il s’amuse et improvise avec énormément de vitalité. Et après avoir tenu le coup pendant plus d’une heure, il trouve encore l’énergie et la gentillesse de venir saluer son public.

Et quand il ne travaille pas sur son spectacle, il trouve le temps de rendre visite à des enfants malades ou des détenus, ou encore des écoliers pour leur apporter son énergie, le temps d’un atelier de beatbox.

Vous l’aurez donc compris : Kosh est non seulement un grand artiste à ne pas louper, mais c’est aussi et surtout un grand monsieur.

Merci encore A Thou bout d’chant pour cette magnifique rencontre.

Et en bonus, un teaser de l’ancien spectacle.