Depuis plusieurs années, Sarah Jarosz occupe une place importante dans le monde du bluegrass et de la musique folk. Avec son banjo, sa guitare et ses mandolines, elle baroude en compagnie d’Aoife O Donovan et de Sarah Watkins avec I’m With her ou en solo. Undercurrent sorti en 2016 a déjà reçu le grammy award du meilleur album folk et « House of mercy » celui de la meilleure chanson.
Undercurrent est une sorte d’invitation au voyage mêlée de douceur et d’une certaine mélancolie.
Dans plusieurs de ses chansons, Sarah Jarosz confie qu’elle se sent perdue face à un monde qu’elle a du mal à reconnaître et peine à trouver sa place (« Take another turn »).
A d’autres moments, elle observe les autres autour d’elle (« Jacqueline »). Et son regard s’attarde sur un chien perdu (« Lost dog »).
Dans d’autres chansons, elle raconte les troubles causés par un amour dont n’est plus sure de l’issue (« Early morning light », « House of mercy », « Everything to hide », « Back of my mind », « Comin’undone »). Ou d’autres encore dans lesquelles elle espère un retour en arrière (« Take me back »). A d’autres moments, quand les doutes se dissipent, elle parle d’un élan amoureux vers l’autre (« Still life ») ou d’amour tout simplement dans un paysage onirique (« Green lights »).
Chaque morceau est ciselé jusqu’au moindre détail, autant pour les paroles que la musique qui les accompagne. Et tous sont rythmés intelligemment pour sublimer les émotions.
Undercurrent est un album magnifique à écouter encore et encore.
En bonus : le teaser d’Undercurrent. et le clip officiel de Green lights
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