Comment rester flegmatique quand en l’espace d’une matinée on apprend que sa maison va être rasée dans la minute qui suit, qu’un de vos amis depuis cinq ans vous dit qu’il vient de Bételgeuse et que votre planète va être détruite pour permettre le passage d’une autoroute galactique. Arthur Accroc n’a même pas le temps de digérer toutes ces informations qu’il se retrouve dans un vaisseau spatial en compagnie de Ford Escort. Direction l’espace infini et son lot d’événements tous plus improbables les uns que les autres avec dans le désordre une serviette, des souris blanches, des géraniums, des constructeurs de planètes, un cachalot, un robot dépressif et surtout la réponse aux énigmes de l’univers et de tout le reste.

Douglas Adams est un auteur au style et surtout à l’humour totalement britannique. Il entraîne ses personnages et avec lui son lecteur à travers un festival de situations rocambolesques et toutes plus absurdes les unes que les autres. En même temps qu’il amuse, il réfléchit sur l’évolution ou plutôt la non-évolution des êtres humains et de leur illusion de supériorité envers les autres espèces, sur la relativité de la vie.

On rit beaucoup, voire même énormément. L’imagination de l’auteur est débordante. Il a créé tout un monde peuplé de créatures originales qu’il présente avec « Le guide galactique »(une sorte d’encyclopédie) comme fil rouge.

Les ouvrages datent  des années 80 mais n’ont pas pris une seule ride. Comme quoi, le rire conserve.