Bienvenue à Rivellon, un continent où la religion côtoie la magie. Ce pouvoir que l’on nomme « La source » fascine ou effraye, s’apprivoise ou se combat. Dans les volets de la saga Divinity, on incarne successivement des « Traque-source » qui le combattent ou des « Sourceleurs » qui l’utilisent.

Dans Divinity Original Sin 2, nous incarnons un dépositaire de cette magie dont l’aventure commence plutôt mal. Enchaîné avec un collier qui empêche toute magie au milieu d’autres prisonniers et emmené sur un bateau en direction de Fort-Joie, un camp d’internement. Bien sûr, l’avenir sera meilleur et nous emmènera bien plus loin mais chaque chose en son temps. Avant tout, il nous faut choisir quel personnage nous voulons incarner pour changer l’histoire de Rivellon.

Il est bien sur possible de créer un personnage de toute pièce mais ce serait bien dommage. En effet, le jeu propose une grande nouveauté : incarner un des six personnages pré-construits qui possèdent une personnalité et une histoire et auxquels sont liés des quêtes spécifiques. Les autres seront nos compagnons d’aventure. Nous avons le choix entre Ifan un mercenaire en quête de rédemption, Loshe une barde possédée par un démon, Sébille une ancienne tueuse à gage, Le Fauve un nain exilé de sa patrie, Fane qui un beau jour s’est réveillé mort-vivant et Le Prince Rouge qui appartient à la dernière lignée de dragons. Chaque personnage a sa personnalité propre et ses spécificités.  Cerise sur le gâteau, ils bénéficient chacun d’une romance développée et aboutie.

Le scénario quant à lui nous transporte de surprises en surprises jusqu’à un choix crucial qui pourra changer durablement Rivellon. Une multitude de quêtes sont proposées et chacun des choix influence l’histoire. L’humour est toujours autant présent.

Les graphismes quant à eux sont beaux et délicieusement colorés. La musique est à la fois épique magnifique. Mention spéciale pour le thème de Rivellon et le thème principal.

Pour le gameplay, on retrouve avec plaisir le système du tour par tour pendant les combats qui fait ressembler le jeu à une partie d’échecs dans laquelle chaque pièce aurait des capacités propres. Un petit bémol concernant la difficulté. Pour éviter les prises de tête et les combats infaisables, préférez « facile » pour pouvoir profiter pleinement de l’histoire. En dépit de cela, les combats sont palpitants et on prend un grand plaisir à tester les sorts nombreux sorts et techniques en interagissant avec l’environnement.

A coté des combats, les dialogues et l’intrigue sont captivants et vous immergent pleinement dans l’histoire.

Ceci dit, il ne me reste plus qu’à vous dire une chose : Divinity Original Sin 2 est totalement addictif ! Vous êtes prévenus.

En bonus : le trailer du jeu et un lien vers le forum Divinity sur la Couronne de Cuivre où vous trouverez des discussions et des solutions.