Pride, The full monty, Les virtuoses, Billy Eliott, Be happy, Calendar gilrs… pour moi les meilleurs films (à part les films d’horreur, mais chut) sont britanniques. Alors, lorsque j’en ai repéré un qui était passé entre les mailles de mon filet cinématographique, j’ai couru (façon de parler) le visionner.

Cette fois, le film raconte l’histoire (véridique) de Kempton Bunton, un vieux monsieur qui déroba le portrait du duc de Wellington peint par Goya au National Gallery Museum et en demanda une rançon. Avec l’argent, il désirait financer la redevance télé pour les personnes âgées du Royaume-uni.

Comme ses prédécesseurs, The duke est une comédie teintée de réflexion sociale. Peut-on voler une œuvre d’art, même si c’est pour une juste cause ? C’est ce à quoi tente de répondre ce long métrage.

Kempton Bunton (brillamment interprété par Jim Broadbent) est un sexagénaire extravagant autant qu’attachant, luttant sans cesse pour défendre la cause des laissés pour compte de la société. Ses combats ont tendance à exaspérer sa femme (magnifique Helen Mirren), bonne à tout faire chez une famille de la haute société. En dépit de tout, les deux époux forment un duo attachant, unis par la tendresse.

Lorsqu’il a le temps, Bunton écrit des pièces de théâtre qu’il envoie régulièrement et sans succès à la BBC.

L’une de ses pièces, la plus personnelle de toutes est « la demoiselle au vélo » qui tourne autour de la mort accidentelle de sa fille dont sa famille ne s’est jamais remise. Chaque membre des Bunton souffre en silence car la mère refuse d’aborder le sujet.

The Duke parvient non seulement à divertir (on rit des extravagances du monsieur) tout en proposant une véritable réflexion sociétale et en abordant subtilement le thème du deuil et du chagrin.

Un très beau film comme les britanniques peuvent en produire.

En bonus : la bande-annonce

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