(La belle Karimouche et son équipe Crédits photo : Fabrice Buffart et Yann Gibert)

Ce matin, j’ai eu l’impression d’avoir rêvé de la fameuse soirée d’hier. Des souvenirs lumineux me revenaient par bribes. Avant le concert, j’avais couru toute la journée d’un lecteur à l’autre, joué les Speedy Gonzalez entre les rayonnages et je me disais que je serais trop fatiguée pour en profiter. Cette crainte a été balayée dès que Karimouche est apparue sur scène. L’énergie, le sourire et les yeux qui pétillent. Je l’avais vu danser dans le clip d' »Action » et je me demandais comment elle allait pouvoir se débrouiller sur une scène si petite que celle d’à Thou bout d’chant. Et puis, quand je l’ai vue danser, j’ai compris que la place ne serait pas un problème : rien n’entrave la danse et l’énergie de Karimouche. Une énergie magnifique et communicative qui fait danser les gens sur leurs sièges, qui les fait crier, chanter, taper des mains et se déhancher pour la suivre et rire.

Il faut dire que notre talentueuse « charentaise berbère » était entourée par des musiciens de talent : deux batteurs (qui se sont relayés), un guitariste-bassiste, deux beat-boxers complètement bluffants (je ne savais pas que la bouche était capable de produire autant de sons différents) et un claviériste. Ils étaient tous géniaux aussi à l’aise du tango au reggae en passant par les berceuses orientales. Plusieurs univers différents portés par une voix à la fois envoûtante, forte ou douce selon les chansons. J’ai adoré les textes à la fois percutants et drôles enchaînés avec un rythme bluffant.

Karimouche a tenu jusqu’à la fin du concert emportant avec elle un public totalement conquis dans son univers.

Les dernières notes retombées, elle a encore trouvé l’énergie de venir dédicacer son album. Et là, j’ai découvert une personne extrêmement chaleureuse (merci pour les câlins) en plus d’une artiste extraordinaire.

Je ne dirais donc qu’une seule chose : vivement le prochain concert !!!